Messages clés

  • La consommation médiatique varie fortement en fonction de l’âge. A l’entrée à l’école secondaire, au plus tard, les adolescents possèdent leur propre smartphone.
     
  • La plupart des études menées en Suisse et à l’étranger s’intéressent aux éventuels effets négatifs sur la santé de la consommation médiatique et moins aux effets potentiellement positifs, qui sont insuffisamment étudiés. Les corrélations établies sont en général faibles et leur pertinence pratique est très limitée.
     
  • Il n’existe pour l’heure aucun lien probant entre les ondes électromagnétiques de haute fréquence et l’apparition de tumeurs cérébrales, ni entre les ondes électromagnétiques de basse fréquence et la prévalence de la leucémie chez les enfants et les adolescents. Les résultats des études sont toutefois hétérogènes.
     
  • L’utilisation intensive des médias, en particulier de la télévision, a souvent pour corollaire un manque d’exercice et une situation de surcharge pondérale. La sédentarité et les sollicitations excessives de certaines parties du corps dues à des mouvements répétitifs sont en corrélation avec des troubles musculo-squelettiques.
     
  • Des yeux fatigués, secs ou larmoyants et des difficultés de mise au point peuvent être des conséquences à court terme de l’utilisation d’écrans. Il n’existe pas d’études empiriques attestant d’effets à long terme.
     
  • L’exposition à la lumière bleue des écrans peut reporter l’endormissement. Utiliser le téléphone mobile de manière intense ainsi que recevoir des messages et des appels durant la nuit peut perturber le sommeil et être source de troubles du sommeil.
     
  • Les médias numériques peuvent être utilisés tant d’une manière qui génère du stress que d’une manière qui le réduit, selon l’intensité d’utilisation et les contenus consommés.
     
  • La notion de cyberdépendance recouvre un large spectre de phénomènes et n’a pas encore de définition généralement acceptée. Un lien a été établi entre cyberdépendance, solitude et symptômes de dépression.
     
  • Les images de corps idéalisés diffusées par les médias peuvent, surtout chez les filles déjà insatisfaites de leur propre corps, aller de pair avec des effets négatifs tels que les troubles du comportement alimentaire.
     
  • Les médias numériques peuvent tant stimuler que freiner le développement de l’individu. Le poison réside dans la dose et dans le contenu.
     
  • La violence médiatique peut constituer un facteur de risque pour l’agressivité. Les scientifiques ne s’accordent pas sur la question de savoir si cette agressivité se traduit en violence dans la vie réelle.